Alors que la fin de l’année 2017 devait également être la fin de la Loi Pinel, le gouvernement a récemment annoncé la prolongation du dispositif jusqu’en 2021. Il en est de même pour le prêt à taux zéro, avec toutefois quelques modifications. Le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, a en effet précisé que ces dispositifs seront davantage focalisés sur les zones urbaines très demandées (majoritairement les zones A, Abis et B1). Cela signifie que les zones rurales et les petites villes ne seront plus concernées par ces deux dispositifs. Certaines villes vont cependant changer de statut à la rentrée 2018, et vont donc être tout de même éligibles. C'est par exemple le cas pour la ville de Saint-Etienne qui obtiendra le statut de métropole dès le mois de Janvier.

Ces mesures rassurent les constructeurs et les promoteurs qui vendent une grande partie de leurs lancements dans les zones urbaines, ainsi que tous les futurs investisseurs en Pinel qui se voyaient pressés par le temps. De plus, qui dit zones dynamiques dit forte demande de location et de ce fait, loyers élevés. Ces mesures s’inscrivent donc dans le plan du gouvernement de créer un « Choc de l’Offre ». Ce plan consiste à un allègement de la fiscalité afin de favoriser la multiplication des locations de logements et donc la diminution des loyers.

Ainsi, les mesures fiscales ne se limitent pas à la Loi Pinel et au prêt à taux zéro. Elles concernent également la réévaluation des simulations des locataires en HLM, la mise en place d’un « Bail mobilité » allant de 1 à 10 mois, pour les étudiants et les formations professionnelles, un abattement fiscal avantageux sur les plus-values pour les propriétaires fonciers qui souhaitent vendre, ainsi qu’un prolongement de la caution Visale pour les propriétaires de logements.